Contactez-nous au 06 07 65 55 90 elevageduclosdeladime@orange.fr

Elevage du clos de la Dîme

Anes micro miniatures 

Dorothée Duwer - 0607655590

LES ORIGINES DE L’ÂNE MINIATURE

Les équidés sont des mammifères herbivores à sabots, remarquablement adaptés à la course. Ils présentent, en général, un nombre impair de doigts, particularité qui les classe au sein de l’ordre des périssodactyles, avec les tapirs et les rhinocéros. Cependant, il est plus précis d’utiliser les termes d’«ongulés mésaxoniens», qui prennent en considération une constante chez tous les animaux de cet ordre: l’axe de la jambe passe par le troisième doigt, dont la dernière phalange est enchâssée dans un sabot.

A quelle époque sont apparus les Equidés ?

D’après les fossiles connus, les premiers ongulés modernes apparaissent en Asie, dans le paléocène supérieur de Chine. Radinskya représente le plus ancien périssodactyle et constitue, à ce jour, l’ancêtre commun des ânes, chevaux, rhinocéros et tapirs.

L’âne appartient à l’ordre des périssodactyles, c’est-à-dire aux ongulés munis d’un nombre impair de doigts.

L’un de ces doigts est prédominant et assure le principal appui au sol de l’animal. La famille des équidés (Equidae) réunit également les chevaux et les zèbres. Ils sont réunis sous un seul genre : Equus

Quelles sont les différentes espèces d’équidés ?

Les équidés sont répartis en neuf espèces dont une espèce éteinte.
Cheval domestique

Le Cheval domestique (Equus caballus)
qui comprend la sous-espèce Cheval de przewalski (Equus caballus przewalskii) qui est le dernier cheval sauvage.

Onagre

L’Onagre (Equus onager)

Equus quagga

Equus quagga : espèce éteinte.
Dernier spécimen mort en captivité en 1872

âne sauvage d’Afrique

L’âne sauvage d’Afrique (Equus africanus)

âne sauvage d’Asie

L’âne sauvage d’Asie (Equus hemionus)

âne sauvage du Tibet

L’âne sauvage du Tibet (Equus kiang)

zèbre de montage

Le zèbre de montage (Equus zebra)

zèbre de Grévy
Le zèbre de Grévy (Equus grevyi)
zèbre de Burchell

Le zèbre de Burchell (Equus burchellii)

Un ancêtre à quatre doigts

Les premiers équidés possédaient quatre doigts à l’extrémité de leurs membres antérieurs et seulement trois aux postérieurs.
Résultat d’une progressive adaptation à la course, le nombre de doigts reposant sur le sol s’est, au fil des âges, réduit à trois, puis deux, jusqu’à l’apparition d’un sabot unique, caractéristique de l’âne actuel.

Apparu pendant l’Eocène, il y a environ 54 millions d’années, on a cru pendant longtemps que le plus lointain ancêtre de l’âne avait pour nom Hyracotherium leporinum. Mais, des études récentes le place maintenant parmi les paléothères.
Egalement connu sous le nom d’Eohippus, il avait la taille d’un lévrier et habitait principalement dans les régions boisées d’Asie, d’Europe et d’Amérique du Nord.
Ce n’est qu’à la fin du Pliocène, il y a moins de deux millions d’années, que la forme actuelle de l’âne se stabilise avec Pliohippus.
origine de l ane
origine des anes
Reconstitution Hyracotherium ou Eohippus
histoire du cheval
Découverts aux Etats-Unis, les fossiles attestent, pour la première fois, de la présence d’un doigt unique, surmonté par des membres plus allongés que ceux de ses prédécesseurs.
L’âne fait partie de la famille des Equidés avec le cheval et le zèbre. L’âne, d’origine africaine, a été domestiqué en Egypte vers – 5 000 ans. Il s’est ensuite répandu jusqu’en Chine.
L’âne sauvage de Somalie est l’ancêtre de l’âne domestique.
Aujourd’hui, l’âne est toujours utilisé comme bête de somme dans de nombreux pays en voie de développement.
Les populations d’ânes sauvages sont de plus en plus réduites.

On comptabilise 4 espèces d’ânes si l’on compte l’espèce domestiquée issue de l’âne sauvage d’Afrique :

  • Ane domestique issu de l’âne sauvage d’Afrique (Somalie)
  • Ane sauvage d’Afrique ou burro
  • Ane sauvage d’Asie ou kulan ou Hémione et l’Onagre qui est considéré comme
    une sous- espèce de l’Hémione
  • Ane sauvage du Tibet ou kiang

Les populations retournées à l’état sauvage descendent pour la plupart d’ânes domestiques.

Âne domestique issu de l’âne sauvage d’Afrique (Somalie)

A l’état sauvage, il ne reste qu’environ 3000 individus qui évoluent dans les régions arides de l’Afrique du Nord et de la péninsule arabique.
L’âne d’Afrique été largement domestiqué mais ces ânes domestiques peuvent redevenir sauvages et se réadapter aux déserts.

Âne d’Afrique ou Burro

L’âne sauvage d’Afrique pèse en moyenne 250 kg. Sa robe peut-être grisâtre, brunâtre ou rougeâtre avec la partie ventrale blanche.
C’est un âne très endurant qui peut survivre sous de fortes chaleurs avec peu de nourriture et d’eau.
Il vit au sein d’un petit groupe qui se compose généralement d’un mâle et de plusieurs femelles.
Le mâle dominant protège son territoire et son harem.
La reproduction peut avoir lieu toute l’année mais particulièrement à la saison des pluies. Après une gestation d’environ 12 mois, la femelle met au monde un ânon.
Environ 30 minutes après sa naissance, le petit peut déjà se tenir debout et se nourrir. Son sevrage intervient vers l’âge de 5 mois.
Une ânesse peut se reproduire dès l’âge de 2 ans et avoir un ânon chaque année.
Leur longévité à l’état sauvage est de 25 à 30 ans.
L’espèce est considérée en danger extrême.

Onagre (sous espèce de l’Hémione)

C’est le plus rapide des Equidés avec des pointes à 70 km/h. Il vit dans les zones arides d’Arabie Saoudite jusqu’en Russie et au Kazakhstan.
Des populations habitent en Inde et au Tibet. Cette espèce a été réintroduite en Iran, en Mongolie et au Turkménistan.
Les mâles peuvent peser jusqu’à 250 kg. La robe est brune assez pâle avec une raie brun clair sur le dos et sur les épaules.
La partie ventrale est blanche.
En hiver, la robe devient grisâtre et le poil est plus long.
Le seul prédateur de l’onagre est l’homme. Chassé pour sa chair et pour cause de concurrence avec le bétail domestique, c’est devenu une espèce très rare.
On estime qu’il ne reste qu’environ 150 individus et l’espèce est donc classée en danger extrême d’extinction.

Hémione ou âne sauvage d’Asie

L’hémione était largement répandue à la fin du Pléistocène en Extrême-Orient mais également en Europe.
Aujourd’hui, quelques populations subsistent en Chine, en Iran et en Inde. Les populations les plus importantes évoluent en Mongolie méridionale.
L’âne sauvage d’Asie habite les steppes et les zones arides et montagneuses.
Sa robe est généralement brun-rougeâtre en été et s’éclaircit en hiver pour devenir brun-jaunâtre. La partie ventrale est blanche ou chamois. Cette espèce se caractérise par une raie noire aux bords blancs sur la partie dorsale.
Les jambes sont courtes et les pieds assez petits. Le poids varie de 200 à 260 kg.
Cette espèce est monogame. L’étalon reste avec une seule jument pendant la saison de reproduction et les 12 mois de gestation.
Les accouplements s’effectuent entre avril et octobre. La femelle met au monde un seul ânon.
Moins de 50% des jeunes survivent au-delà de la première année.
En liberté, l’âne sauvage d’Asie vit au maximum 14 ans mais peuvent atteindre près de 30 ans en captivité.
Le loup est le seul prédateur connu avec l’homme bien sûr. Les populations nomades de Mongolie estiment que les ânes font concurrence au bétail domestique pour les maigres ressources alimentaires.
Bien que protégée, l’espèce est donc chassée.

Ane sauvage du Tibet ou kiang

Cet âne est endémique aux plateaux du Tibet, aux provinces limitrophes chinoises, du Népal et de l’Inde. Il évolue de 4 000 jusqu’à 7 000 m d’altitude. C’est le plus grand des ânes sauvages avec une hauteur au garrot de 140 centimètres. Il peut peser de 250 à
440 kg.
Dans sa partie supérieure, sa robe rousse en été, devient plus brune, plus longue et laineuse en hiver.
La partie ventrale, les jambes et l’extrémité du museau sont blancs. Une bande noire ou chocolat descend de la crinière jusqu’à l’extrémité de la queue.
Les clans de loups ont du fil à retordre car la harde se défend en formant un cercle, face aux agresseurs, et donne de vigoureux coups de sabots.
Les hardes peuvent contenir de 5 jusqu’à 400 individus. Elles sont constituées exclusivement d’ânesses et de leurs ânons et conduites par une vieille femelle.
Cette dernière sert de guide et donne au groupe sa cohésion.
Les mâles vivent seuls ou se regroupent en hiver. En été, ils suivent les groupes de femelles et se battent entre eux pour pouvoir s’accoupler.
L’âne sauvage du Tibet est un bon nageur qui peut souvent être observé en train de se baigner par forte chaleur.
En liberté, cet âne vit une vingtaine d’années.
L’espèce est en déclin.

Où se place l’âne miniature dans le règne du monde du vivant ?

Le monde du vivant
Animaux Végétaux Champignons Protistes Procaryotes
Eucaryotes multicellulaires Eucaryotes unicellulaire Bactéries et Archéobactéries

Le règne est le plus haut niveau de classification des êtres vivants, dans les taxinomies classiques.
La classification en deux groupes (végétal / animal) a évolué pour aboutir à la constitution des cinq règnes du vivant selon la biologie :

  • les procaryotes (archéobactéries et eubactéries)
  • les protistes (eucaryotes unicellulaires)
  • les champignons (eucaryotes multicellulaires, hétérotrophes et absobotrophes)
  • les végétaux (eucaryotes multicellulaires)
  • les animaux (eucaryotes multicellulaires)
Les Métazoaires
Règne Sous-règne Embranchements
Animaux Métazoaires Acanthocephala Acanthocéphales Vers à tête épineuse
Annelida Annélides Vers de terre, sangsues
Arthropoda Arthropodes Araignées, insectes
Bryozoa Bryozoaires Zoïdes
Chordata Cordés  Mammifères, poissons, oiseaux, reptiles
Cnidaria Cnidaires Corail, anémone de mer, méduses
Entoprocta
Gastrotricha
Mollusca Mollusques
Nematoda Nématodes Vers ronds
Nematomorpha
Nemertea Némertiens
Platyhelminthes Plathelminthes Vers plats
Rotifera Rotifères
Tardigrada Tardigrades
Les mammifères
Mammifère Protothériens Monotrèmes ornithorynque
échidnés...
Thérien Métathériens Marsupiaux kangourous,
opposums...
Euthérien Xénarthres paresseux...
Épithériens Pholidotes pangolins
Preptothériens Insectivores hérissons, taupes,
musaraignes..
Carnivores Chiens, lions...
Archontes Volitantiens chauve-souris...
Primates lémuriens, singes,
homme...
Anagalides Macroscélides rat à trompe
Glires lapins, rongeurs...
Ongulés bovins, chevaux,
cétacés, éléphants...
Les ongulés
Ongulés  Tubulidentés  Oryctéropidés Oryctérope du cap
Cétongulés Cétartiodactyle Tylopodes Camélidés chameaux, lamas...
CNN

(clade non nommé)
Suines sangliers...
CNN Ruminants vaches, girafes, moutons..
CNN Hippopotamidé hippopotame
Cétacés baleines, dauphins...
Altongulés  Périssodactyles cheval, rhinocéros, tapirs...
Téthythérien Siréniens dugongs, lamantins
Proboscidiens éléphants
Les périssodactyles
Ongulés  Altongulés  Périssodactyles  Mésaxoniens Tapiridés Tapirs
Rhinocérotidés Rhinocéros
Équidés Cheval âne zèbre
Hyracoïdes Damans
Les équidés
Ongulés Altongulés Périssodactyles Mésaxoniens Équidés ânes, chevaux, zèbres

QUELLE EST LA PLACE DE L’ANE AUJOURD’HUI ?

Il est difficile de rester insensible à la tête si expressive et à la douceur des yeux de l’âne. Il y a plus de 5000 ans, l’âne partageait déjà le quotidien de l’homme.

Aujourd’hui, il existe toujours des millions d’ânes dans le monde et notamment dans les pays en voie de développement.

Dans les pays occidentaux, la machine a remplacé l’animal. Après une réduction drastique des effectifs, l’âne est redevenu populaire avec l’engouement du public pour les randonnées.

Si l’âne est bien un animal domestique, son entretien en tant qu’animal de compagnie réclame une bonne connaissance de ses besoins.

Des groupes d’éleveurs ont entrepris de réhabiliter l’âne en mettant en valeur des races régionales. Chaque race repose sur un standard précis.

Il existe plus d’une vingtaine de races asines dans le monde. Chaque race correspond à un besoin particulier.